jeudi 26 mai 2011

Saint-Pétersbourg, Le musée de l’Ermitage



Ce musée est abrité par le Palais d’Hiver (entre autres), bâtiment qui fût bâti pour la seule gloire de la Russie, selon son architecte italien Rastrelli. Il honorait en effet une commande de l’impératrice Elisabeth, fille de Pierre le Grand (fondateur de la ville, qui doit son surnom à son 2 mètres et 4 centimètres de haut).


Il est situé au bord de la Néva.

Le palais d’hiver servit dès lors de résidence impériale, jusqu’en 1917, date à laquelle les bolcheviks l’assaillirent en octobre, au signal du croiseur Aurore.



Edifice colossal, déployé sur 9 hectares, aucun autre bâtiment de la ville ne devait le dépasser en hauteur, excepté les églises.


Initialement, seul le bâtiment désigné sous le terme de Petit Ermitage portait ce nom. Aujourd’hui l’Ermitage regroupe un complexe de plusieurs bâtiments construits aux XVIIIe et XIXe siècle. À côté du petit Ermitage, on trouve le Vieil Ermitage, le Nouvel Ermitage (et ses célèbres atlantes), et le théâtre de l'Ermitage ainsi que la majeure partie du palais d'Hiver, autrefois résidence principale de l'empereur de Russie. Au cours de ces dernières années, une partie du bâtiment d’État-major situé de l’autre côté de la place du château, ainsi que le palais Menchikov, sont venus s’ajouter au complexe de l’Ermitage


  
La visite du musée permet tout à la fois de découvrir le luxe du décor et l’un des fonds d’art les plus riches du monde, dont le premier « conservateur » fût Catherine la Grande, conseillée dans ses achats par Diderot en personne.




Plus de 60 000 pièces y sont exposées dans près de 1 000 salles tandis que près de 3 millions d’objets sont conservés dans les réserves. Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de la période classique qui compte parmi les plus belles au monde avec celles du musée du Louvre et du musée du Prado. Parmi les œuvres exposées figurent des peintures de maîtres hollandais et français comme Rembrandt, Rubens, Matisse et Paul Gauguin. On y trouve également une peinture à l'huile de Léonard de Vinci ainsi que 31 peintures de Pablo Picasso.



Les groupes y ont accès un peu avant les autres, ce qui nous a permis de l’avoir un peu pour nous tous seuls, environ 45 minutes, et ça c’est très appréciable !

J’ai adoré le grand escalier qui nous fait sentir tout petit ! J’ai aimé le dédale des salles, avec mon amie, nous l’avons visité franchement au pif… errant de gauche et de droite, décidant de ne pas suivre la guide et le groupe (il paraît qu’elle avait des anecdotes sympas…) on a traversé les salles, les époques, les peintres, les sculpteurs avec un émerveillement non contenu à chaque nouvelle pièce !


Du doré, du peint, des marbres, des marqueteries au sol à tomber par terre à chaque instant.



J’ai beaucoup aimé aussi les boutiques souvenir, pas trop envahissantes et proposant des articles originaux et parfois uniques, j’ai aimé le cyber-café qui donne un coup de moderne à la Russie qu’on croirait encore austère, j’ai aimé voir la Néva et ses icebergs fondants en jetant un œil dehors de temps à autre.



J’ai trouvé sympa que dans certaines salles on puisse trouver des petits cartons qui expliquent ce que contient la pièce, et surtout qu’il y en ait en Français !

Ze Blond Cactus


Sources : Wikipédia, mon guide touristique, mes souvenirs.

1 commentaire:

Je pique, tu piques, il pique... (I sting, you sting, he stings...)