mardi 8 mars 2011

SI TU SAVAIS OU JE VAIS TE LA COLLER TA ROSE !!!!

Si tu savais où je vais te la coller ta rose !!!!

Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de votre truc là que vous appelez l’amour, sentiment qui, par mes piquants m’es bien difficile à comprendre et les codes de l’amour ont des conséquences que vous n‘imaginez pas.



Alors alors.. Monsieur sors de son bureau, se dépêche de rentrer et oups il a oublié la sacrosainte rose de la saint valentin qui lui permettra peux être d’obtenir de sa dulcinée un échange de fluide. Il cours au fleuriste et achète une poignée de ces fleurs importées directement du Kenya.


Et là c’est la merde... 
une rose du Kenya, Le Kenya est un pays d’Afrique 4 eme exportateur de roses on se dit pfff l’empreinte carbone... et bein non ce n’est pas là que réside le problème car entre les serres des pays bas chauffées 24h sur 24 et ce pays où au final on utilise uniquement le soleil pour chauffer et faire pousser l’empreinte carbone est vraiment plus basse. Non les soucis c’est plus la méthode de production : aucune gestion des sources d’eau, pas de contrôle des pesticides utilisés, main d’œuvre employée à bas prix et non protégée face à tout cela…


Les femmes qui cueillent et qui manipulent les tiges sont parfois victimes d’intoxications. Selon une enquête du « World ressource institute », une organisation de protection de l’environnement, 2 travailleuses sur 3 souffriraient de nausées et de troubles de la vue

On a constaté des cas de fausses couches, particulièrement quand l’homme et la femme travaillent les deux dans la culture des fleurs… l’utilisation de fortes doses de pesticides qui contiennent du chlorure de méthyle, un fumigeant pour sols occasionnent moultes petits soucis…


Maux de tête, problème d’épiderme, vision brouillée, troubles de l’équilibre, de la mémoire, insomnies, dépression entre autres…

Enfin quand on se penche sur le souci on découvre que l’impact est sur tout un pays

C’est autour du lac Naivasha que se sont installées les trois quarts des exploitations de roses kenyanes, d’immenses fermes industrielles qui pompent sans la moindre restriction les réserves du lac.


“Si les choses continuent de la sorte, si aucune régulation n’est mise en place, dans moins de dix ans, le lac ne sera plus qu’un étang boueux malodorant, avec des communautés humaines appauvries vivant difficilement sur ses rives dénudées. Au fur et à mesure que sa surface et sa profondeur se réduiront, il se réchauffera, entraînant la prolifération de micro-algues. Ce n’est plus qu’une question de temps pour que ce lac devienne toxique”

David Harper


Tout cela est très compliqué au final car quelles solutions mes petits piquants peuvent proposer à un pays comme le Kenya pour remplacer ou adapter cette manne économique ?


Cactus masqué

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